Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
Page précédente
Simca Aronde Coach, voiture routière de 1953
|
La Simca Aronde Coach, cette automobile Simca coach Aronde Grand Large ancienne fut construite de 1953 à 1958 en 3 motorisations de 1.2 L présentant des puissances de 45 ch à 57 ch.
Voir |
Au Salon de Paris, en octobre 1952, Simca présente le coach Aronde Grand Large. Celui-ci est une version française des hard-top américain et offre donc la particularité d'avoir des vitres latérales descendantes et sans montant central. La production du coach Grand Large débute durant l'été 1953 avec la nouvelle face avant des Aronde modèles 54.
Pour 1955, il reçoit une lunette arrière panoramique en une seule pièce au lieu de trois et de nouvelle jantes de 14 au lieu de 15 pouces, ce qui lui vaut l'appellation surbaissée, la hauteur est réduite d'un centimètre. Au Salon 1955, l'Aronde reçoit le moteur 1300 Flash et bénéficie d'une nouvelle calandre en V inversé et d'ailes arrière prolongées par de petits ailerons.
Au Salon 1956, la gamme est complétée par le Coach Rue de la Paix. Ce modèle plus luxueux se distingue par un équipement plus complet incluant une radio, des enjoliveurs de roues à rayons et une décoration deux tons à la demande. Le moteur du coach Rue de la Paix est le 1300 Flash Spécial plus puissant 57 ch.
Au Salon 1957, un troisième coach intègre la gamme le Grand Large Spécial. Il est équipé du moteur Flash Spécial et d'enjoliveurs recouvrant la totalité de la jante. Au Salon 1958, les coaches Aronde sont remplacés par les nouveaux modèles dérivés de la berline P 60.
- -
Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Simca ", France 1935 - 1980.
Sur 204 000 véhicules produits en France en 1936, 7 300 environ étaient d'une nouvelle marque qui s'était insérée depuis peu dans les fabriques d'automobiles françaises.
Il s'agissait de la Simca, Société Industrielle de Mécanique et de CArrosserie automobile, petite entreprise née à Nanterre dans l'ancien établissement de la Société Donnet-Zédel qui avait été dissoute.
La première année d"activité représentait, avec plus de 7 000 voitures produites, un résultat remarquable.
En 1938, Simca avait déjà triplé sa production, après la guerre, elle fut l'une des premières à se relever de la catastrophe du conflit.
Dans les années soixante, elle s'était déjà solidement implantée sur le marché international.
Dans les années soixante-dix enfin, après être entrée dans le groupe américain Chrysler, elle a peut-être été l'entreprise française qui s'est le moins ressentie de la crise du secteur automobile.
L'artisan de ce succès était un Italien, Henri Pigozzi.
Venu encore jeune en France, il commença à récupérer des carcasses de vieilles automobiles et à les expédier à Turin pour réalimenter en matériaux ferreux les fonderies de Fiat.
A la fin de 1934, l'ancien ferrailleur, en passant par hasard sur la route qui va de Paris à Saint- Germain, remarque une affiche qui annonçait la vente de l'ancienne usine Donnet-Zédel.
Pigozzi fit l'acquisition des installations. Peu après, il fonda la société Simca.
L'activité de l'établissement de Nanterre débuta en 1935 et, pendant une courte période, elle fut limitée au montage de la Fiat Balilla, vendue sous la marque Fiat France.
En avril, la première Simca-Fiat sortait, fidèle réplique de la 500 Topolino.
En 1937, Pigozzi fut en mesure de présenter un nouveau modèle, toujours réalisé sur la base des projets Fiat et plus précisément sur ceux de la 508 C/1100. La marque de cette voiture ne fut plus Simca-Fiat, mais simplement Simca.
A la fin de 1939, le bilan, bien que sommaire, des cinq premières années d'activité, se montra essentiellement positif : Simca, en effet, avait sorti presque 70000 voitures et, grâce à la gestion avisée de Pigozzi, sa situation mancière était bonne.
Le déclenchement du conflit marqua pratiquement la fin du premier cycle de production de Simca, dont l'activité fut réduite à partir de 1940.
Le conflit terminé, la fabrique de Nanterre recommença à fonctionner régulièrement dés 1946, année où elle réussit à produire plus de 8000 voitures.
C'étaient les deux modèles d'avant-guerre, mais Pigozzi était déjà en train de concevoir une voiture qu'il construirait sans l'aide de Fiat.
La collaboration avec l'Italie continua cependant encore pendant quelques années et, en 1949, aboutit à la naissance de la Simca-Six, version française de la Topolino C.
Pendant ce temps, la cadence de production de la Simca-Huit était en augmentation constante (26 258 exemplaires en 1950).
Mais la nouvelle voiture qu'avait voulue Pigozzi était presque prête, entièrement française, celle-ci, et Simca allait atteindre avec elle l'autonomie complète de ses projets.
En effet, au printemps de 1951, la Simca-Neuf apparut, une 4-cylindres de 1221 cm3 à carrosserie portante à quatre portes, d'une ligne moderne et plaisante.
La dénomination choisie pour cette voiture fut « Aronde », forme archaïque et poétique du mot « hirondelle ».
En 1953, un exemplaire strictement de série, prélevé au hasard sur un stock de voitures prêtes à la livraison, tourna sans interruption sur la piste de Montlhéry pendant quarante jours et quarante nuits, couvrant 100000 km à une moyenne supérieure à 100 km/h.
L'année suivante, un exploit analogue fut accompli par une autre Aronde dans les rues de Paris : 100 000 km sans le moindre ennui.
A la fin de 1961, la 1000 aivait fait son apparition, une petite voiture à quatre portes, de ligne compacte, avec moteur arrière à quatre cylindres de 944 cm3.
Ce modèle fut suivi en 1963 des nouvelles berlines de 1300 et 1500 cm3, voitures de classe moyenne qui allaient remplacer l'Aronde.
Le ler juillet 1970, la raison sociale de la Société des automobiles Simca devint Chrysler France.
Page précédente
Accueil-v2,
les mots-clef les plus recherchés,
les nouveautés,
toutes les catégories,
le top clics et
le top votes.
Les voitures de collection anciennes du passé, par années ou par marques et leurs histoire
|
|
|